Chercheur responsable de l’action : Martin Seidl (Leesu)

Contexte

La raréfaction des ressources en eau et la dégradation de leur qualité sont un défi majeur du XXIe siècle. La France, bien qu’elle possède des réserves en eau importantes, n’est pas exempte de ces problèmes. Comme la plupart des pays industrialisés, la France prélève des grandes quantités d’eau de ses rivières et de ses nappes phréatiques à des fins d’approvisionnement en eau potable, mais aussi pour des processus industriels, de nettoyage et d’irrigation qui, en principe ne requièrent pas une qualité élevée. Ces processus pourraient être satisfaits par de l’eau de moindre qualité comme de l’eau brute, de l’eau de pluie ou de l’eau recyclée comme les eaux usées traités. À l’instar de l’eau de pluie récupérée sur les toitures et utilisée pour les chasses de toilettes ou le nettoyage, des ressources alternatives à l’eau potable pourraient être utilisées pour des usages urbains tels que l’arrosage des espaces verts ou le lavage des chaussées.

Objectifs

L’objectif principal du projet est d’étudier les usages d’eau non potable à Paris et sa proche banlieue pour pouvoir proposer des modèles possibles d’utilisation des ressources alternatives à l’eau potable en milieu urbain.

Les objectifs secondaires sont d’évaluer pour certains usages non potables « type » i) la quantité et la qualité d’eau nécessaire, ii) la transformation de l’eau au cours de son usage, iii) les risques sanitaires potentiels pour les usagers directs et indirects, et iv) des indications sur les coûts environnementaux et de production pour enfin obtenir des entrants pour les modèles à établir.

Partenaires

Eau de Paris, PIRVE CNRS et le CSTB

Thèse associée à l’action

Claire Trinh (2014 - 2017) : doctorante CIFRE Université Paris-Est et Eau de Paris

Sujet de thèse : Conséquences de la diversification des ressources alternatives à l’eau potable sur le territoire parisien.

Fiche détaillée de l’action

Fiche détaillée de l’action 8.1
Fiche d’avancement 2014 de l’action 8.1