Chercheur responsable de l’action : Marie-Christine Gromaire

Contexte

Les dispositifs de gestion à l’amont des eaux de ruissellement visant une gestion plus durable des eaux pluviales, connaissent actuellement un fort développement dans les zones nouvellement aménagées. Outre leur rôle de maîtrise des débits de pointe, ces modes de gestion à l’amont offrent également des perspectives intéressantes en termes de maîtrise des flux polluants impactant les milieux aquatiques. Le recours à des ouvrages perméables et végétalisés est particulièrement favorable à cette réduction des flux polluants ruisselés, en augmentant les pertes au ruissellement et en favorisant divers processus de rétention/dépollution.

Cette rétention des contaminants par décantation/filtration/adsorption dans la couche superficielle du sol est cependant susceptible de générer une augmentation des teneurs en polluants dans le sol au cours du temps.

L’évolution du niveau de contamination des couches superficielles dans les ouvrages amont (noues, puits d’infiltration, tranchées…) en fonction du type d’eau de ruissellement et des caractéristiques de l’ouvrage est relativement méconnue actuellement.

Objectifs

L’objectif est d’établir une typologie du risque de contamination des sols à long terme dans les ouvrages de gestion à la source des eaux de ruissellement.
Il s’agit de travailler à la constitution d’un référentiel permettant, sur la base de données d’entrée caractérisant l’occupation du sol du bassin versant, le fonctionnement hydraulique de l’ouvrage et la nature du sol superficiel, de classifier le niveau de contamination pouvant être atteint, et l’étendue (en profondeur) de cette contamination.

Partenaires

Thèse associée à l’action

Damien Tedoldi (2013 - 2016) (Leesu - Sepia Conseil)

Fiche détaillée de l’action

Fiche détaillée de l’action 5.2