Laboratoire Eau Environnement et Systèmes Urbains (Leesu)

Dernières publications

--> Url version détaillée , Url version formatée Structure name contains or id is : "409065;155441;135971;102266;212248;578082", Publication type : "('ART')"
921.
titre
Monitoring microplastics in the Seine River in the Greater Paris area
auteur
Cleo Stratmann, Rachid Dris, Johnny Gasperi, Frans Buschman, Adriaan Markus, Sabrina Guerin, A. Dick Vethaak, Bruno Tassin
article
, 2024, 12, ⟨10.3389/feart.2024.1386547⟩
titre
Litter in French urban areas — Part 2: transport dynamic and fluxes in stormwater
auteur
Lauriane Ledieu, Romain Tramoy, David Mabilais, Sophie Ricordel, Marie-Laure Mosini, Alexandra Mosset, Bernard Flahaut, Laetitia Pineau, Zoé Bridant, Eric Bouchet, Clémence Bruttin, Fabrice Rodriguez, Bruno Tassin, Johnny Gasperi
article
, 2024, ⟨10.1007/s11356-024-33774-0⟩
titre
Fluorescence spectroscopy for tracking microbiological contamination in urban waterbodies
auteur
Natália Angelotti de Ponte Rodrigues, Rémi Carmigniani, Arthur Guillot-Le Goff, Françoise S Lucas, Claire Therial, Manel Naloufi, Aurélie Janne, Francesco Piccioni, Mohamed Saad, Philippe Dubois, Brigitte Vinçon-Leite
article
, 2024, 6, ⟨10.3389/frwa.2024.1358483⟩
titre
Séparation à la source des excrétats : bases pour des règles professionnelles
auteur
Florent Brun, Fabien Esculier, Bernard de Gouvello
article
, 2024, GE1029v1, ⟨10.51257/a-v1-ge1029⟩
titre
Small-Size Microplastics in Urban Stormwater Runoff are Efficiently Trapped in a Bioretention Cell
auteur
Kelsey Smyth, Shuyao Tan, Tim van Seters, Johnny Gasperi, Rachid Dris, Jennifer Drake, Elodie Passeport
article
, 2024, ⟨10.1021/acsestwater.4c00037⟩

Tutelles

Membre de

Déplastifions-nous : contribution de Johnny Gasperi le 25 mai 2018

par Daniel Thevenot - publié le , mis à jour le

Pourquoi il est urgent de faire sortir le plastique de votre vie ? Contribution de Johnny Gasperi à l’article de L’Obs du 25 mai 2018

On le trouve dans l’eau, la terre et même dans l’air. Omniprésent, il pourrait perturber notre système hormonal, altérer la croissance, la fertilité, et le QI. Exposé des griefs.

Article de Morgane Bertrand publié le 24 mai 2018 à 18h25

Le plastique, est-il dangereux pour la santé ? Pour les animaux marins, il est mortel : il suffit de regarder les photos chocs de tortues étranglées, de dauphins étouffés, et d’oiseaux ayant gobé ce matériau non biodégradable. Mais rien de tel chez l’homme. Pas de sacs, de bouchons, ou de filets de pêche dans nos solides estomacs ! Et pourtant… Le plastique s’attaque aussi à nous. Mais cette fois, la menace est invisible, et on en connaît très mal les effets.

Déplastifions-nous ! Couverture de l’Obs du 24 - 30 mai 2018
L’Obs

Le plastique, est-il dangereux pour la santé ? Pour les animaux marins, il est mortel : il suffit de regarder les photos chocs de tortues étranglées, de dauphins étouffés, et d’oiseaux ayant gobé ce matériau non biodégradable. Mais rien de tel chez l’homme. Pas de sacs, de bouchons, ou de filets de pêche dans nos solides estomacs ! Et pourtant… Le plastique s’attaque aussi à nous. Mais cette fois, la menace est invisible, et on en connaît très mal les effets.

Microparticules envahissantes

A l’automne dernier, deux études américaines relayées par Orb Média ont révélé la présence quasi systématique de microparticules de plastique (moins de 5 millimètres) dans l’eau minérale (Evian, Nestlé, San Pellegrino…) et dans celle du robinet. Les sources de contamination sont nombreuses, depuis l’abrasion de nos vêtements synthétiques en machine à laver (polaires, gore-tex…) jusqu’aux poussières de bouchon émises lors du processus d’embouteillage.

Poussières qui flottent aussi en masse… dans l’air, comme l’a observé Johnny Gasperi, chercheur à l’université Paris-Est Créteil (Laboratoire Eau environnement et systèmes urbains). « On les retrouve dans les eaux de pluie, dans les lacs alpins, à des tailles toujours plus petites. »

Pas de doute : elles atterrissent aussi dans notre assiette. Et une fois avalées, jusqu’où s’infiltrent-elles ? « Plusieurs études sur les poissons montrent que les microplastiques sont ingérés, mais qu’ils sont ensuite rejetés sans passer dans les chairs », rassure Johnny Gasperi.

Voir en ligne : Article de L’Obs du 25 mai 2018