Participation de Romain Tramoy à l’Apéro "Youth We Can" consacré à "climat et océans : comment éviter la noyade ?" le 10 mai 2022 à Paris
Tous les mois, les Apéros Youth We Can ! donnent la parole à des jeunes engagé·e·s qui viennent raconter leur parcours et partager leur vision d’une société plus inclusive et responsable. L’objectif ? Créer le déclic chez celles et ceux qui n’osent pas encore s’engager et les accompagner pour sauter le pas !
Nous nous sommes une nouvelle fois retrouvés ce mardi à la REcyclerie, tiers lieu éco-responsable en bordure de la petite ceinture de la Porte de Clignancourt, pour le rendez-vous mensuel des apéros Youth We Can !. Le thème de ce mois de mai était celui des mers et océans, et à cette occasion quatre intervenant·e·s ont pris la parole pour présenter leur engagement pour la protection des océans et ce qui les a mené·e·s dans cette voie. Chacun·e leur tour, ils ont démontré le rôle crucial des océans dans la régulation du climat terrestre et les manières dont ils agissent pour protéger cet espace de biodiversité immense et fragile.
Romain Tramoy au Leesu travaille sur la pollution plastique dans la Seine et son estuaire. Il a montré que la croissance exponentielle de la production de plastique, de l’ordre de 4% par an, est emblématique de l’anthropocène. Bien que non soutenable, rien n’est entrepris aujourd’hui à l’échelle internationale pour casser les exponentielles dont celle du plastique. Au contraire, la pandémie de Covid-19 a montré que les sociétés étaient capables de prendre des mesures radicales pour casser la diffusion exponentielle du virus. Cette contradiction dans les faits a interrogé la jeunesse.
Romain Tramoy a également remis en cause quelques idées reçues. Non, le 7ème continent n’est pas un continent de déchets plastiques sur lequel on peut marcher, mais plutôt une soupe de microplastiques bien moins concentrée que ce que l’on retrouve dans les rivières comme la Seine. Et non les rivières ne sont pas une voie de transfert linéaire des déchets du continent à la mer, mais plutôt une zone tampon où les déchets peuvent s’accumuler pendant des décennies sur les berges, en particulier dans les estuaires à marées. Le nettoyage des berges est donc une solution curative efficace et peut servir à alimenter les politiques publiques de réduction des déchets en amont