Le LABEX Futurs urbains qui se clôturera à la fin de l’année avec un colloque qui se déroulera les 13, 14 et 15 novembre a créé pendant plusieurs années l’opportunité d’un dialogue et de réflexions interdisciplinaires sur de multiples sujets (numérique, nature, métabolisme, mobilités, etc.).
Plusieurs chercheurs du Leesu ont contribué à ce nouvel ouvrage (Re)penser les villes.
Brigitte Vinçon-Leite et Marie-Christine Gromaire ont mis en exergue les réflexions du groupe de travail Natures urbaines du Labex en s’intéressant au « jardin » avec Jean Estebanez et Ana Christina Torres, considérant que le jardin urbain peut « offrir un lieu de vie de qualité où une expérimentation quotidienne de la nature est possible. ».
José-Frédéric Deroubaix s’est intéressé à la vie sociale des bactéries et le mutualisme entre humains et non humains dans l’assainissement des eaux usées, équilibre qui peut être déstabilisé au regard de nos pratiques, l’évolution de la ville et la prolifération de pathogènes peu sociables. Avec Nacima Baron et Antoine Marsa, il interroge l’évolution des objectifs assignées aux iles de loisirs et aux principes de gestion : de l’ilot de fraîcheur accessible à tous, les activités proposées se sont diversifiées, devenant pour certaines relativement onéreuses.
Les évolutions numériques ont aussi été au cœur des interventions des chercheurs du Leesu. Julie Gobert, avec Leslie Chevallier-Belton, ont cherché à comprendre comment on pouvait comprendre les multiples fractures numériques dans un monde hyperconnecté et des villes et des services toujours plus dépendants du numérique. J.F. Deroubaix a investigué avec Anne Aguilera les traces laissées par les individus sur Internet.
Marine Legrand a traité de l’urine en la repositionnant comme un liquide témoin de la perturbation des cycles métaboliques de l’azote et du phosphore. Perturbation qui a par exemple des incidences sur notre demande toujours plus poussée d’intrants dans l’agriculture, dans notre gestion des stations d’épuration. D’où la proposition de la reconsidérer comme une ressource potentielle de nos systèmes socio-techniques.