Laboratoire Eau Environnement et Systèmes Urbains (Leesu)

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Assessing water quality restoration measures in Lake Pampulha (Brazil) through remote sensing imagery
auteur
Alexandre Assunção, Talita Silva, Lino de Carvalho, Brigitte Vinçon-Leite
article
, 2025, ⟨10.1007/s11356-025-35914-6⟩
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How to monitor and forecast microbiological quality in bathing sites in urban water bodies? The La Villette study site (Paris)
auteur
Arthur Guillot - Le Goff, Natalia Angelotti de Ponte Rodrigues, Rémi Carmigniani, Brigitte Vinçon-Leite
article
, 2025, TSM 12/2024, pp.219-228. ⟨10.36904/tsm/202412219⟩
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Modelling evapotranspiration in urban green stormwater infrastructures: Importance of sensitivity analysis and calibration strategies with a hydrological model
auteur
Ahmeda Assann Ouédraogo, Emmanuel Berthier, Jérémie Sage, Marie-Christine Gromaire
article
, 2025, 185, pp.106319. ⟨10.1016/j.envsoft.2025.106319⟩
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Microplastic in combined sewer networks: from sewer deposit to combined sewer overflows
auteur
Minh Trang Nguyen, Rachid Dris, Sabrina Guérin-Rechdaoui, Bruno Tassin, Johnny Gasperi
article
, 2025, 12, pp.107-121. ⟨10.36904/tsm/202412107⟩
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Study of plastic debris and anthropogenic fibres during transient events: rain events in urban areas
auteur
Robin Treilles, Johnny Gasperi, Rachid Dris, Mohamed Saad, Romain Tramoy, Alain Rabier, Aurélie Cayla, Jérôme Breton, Bruno Tassin
article
, 2025, 12, pp.123-156. ⟨10.36904/tsm/202412123⟩

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MacroPLAST cité par Le Monde : 5 aout 2021

par Daniel Thevenot - publié le , mis à jour le

La Seine, piège à déchets et « usine » à fragmenter le plastique : article du journal Le Monde du 5 août 2021 sur le programme de recherche MacroPLAST

Dans son édition du quotidien Le Monde datée du 5 août 2021, un article d’Angela Bolis cite les résultats du programme de recherche MacroPLAST (2017-2020) « Évaluation des flux de débris plastiques en Seine et déversés en mer » coordonné par le Leesu.

Titre de l’article du Monde

La Seine, piège à déchets et « usine à microplastiques » - Cotons-Tiges, bouchons, pipettes… le fleuve et son estuaire sont massivement contaminés par des résidus qui y stagnent sur des décennies.

Extraits de l’article mentionnant les travaux de recherche du Leesu

Les déchets plastiques suivent-ils un long fleuve tranquille qui les conduit droit vers la mer ? A cette question, le programme de recherche MacroPLAST, lancé à la demande du ministère de la transition écologique, a récemment permis de répondre par la négative. Lancée en 2017, cette étude a retracé les flux de déchets dans la Seine et son estuaire, en équipant des bouteilles en plastique de GPS, ou en suivant des déchets collectés, marqués puis relargués en Seine. Elle dessine le voyage très erratique de ces objets, fait d’innombrables allers-retours au gré des marées et des crues, de longs échouages et de lentes progressions dans les méandres du fleuve. Ce cours d’eau, loin d’agir comme un robinet coulant directement vers l’océan, est en fait le principal réceptacle de cette pollution plastique.

Cette étude, qui a donné lieu à trois publications depuis 2020 dans la revue Marine Pollution Bulletin, vise à quantifier les flux de déchets transitant dans la Seine et, à l’avenir, évaluer les politiques de réduction à la source des plastiques. Elle a estimé qu’environ 100 à 200 tonnes de déchets plastiques transitent chaque année dans la Seine, potentiellement jusqu’à la mer, auxquelles s’ajoutent 70 à 130 tonnes de plastique collectées sur les berges par des entreprises et associations. « C’est à la fois énorme, et minime par rapport à un bassin versant de 17 millions d’habitants : cela représente une fuite d’environ 10 grammes de plastique par an et par personne », relève Johnny Gasperi, directeur de recherche à l’université Gustave-Eiffel (Champs-sur-Marne).

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Si les rivières et les fleuves sont un vecteur majeur de pollution plastique vers la mer, seule une petite partie des déchets atteindra pourtant cette destination. L’écrasante majorité d’entre eux demeurent piégés en leur sein. Ainsi, sur une cinquantaine de bouteilles équipées de GPS et lâchées dans la Seine pendant deux mois, aucune n’a atteint la Manche. Pour avoir un aperçu de ces parcours à plus long terme, les chercheurs se sont appuyés sur un déchet étonnamment courant : « On a traqué des pipettes de Microlax, un médicament laxatif utilisé depuis quelques décennies. Elles ont l’intérêt de flotter et d’afficher une date de péremption gravée, qui ne s’efface pas. Or on retrouve énormément de Microlax qui datent des années 1970 ou 1980 dans l’estuaire de la Seine », rapporte Romain Tramoy, chercheur à l’École des ponts et à l’université Paris-Est Créteil.

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Voir en ligne : Le Monde : La Seine, piège à déchets et « usine » à fragmenter le plastique