Le projet PULSE, d’une durée de 4 ans (2011 – 2014) est financé par le programme Changements Environnementaux Planétaire & Société de l’Agence Nationale de la Recherche. Il est coordonné par l’Ecole Normale Supérieure. Il bénéficie de la participation de plusieurs laboratoire de recherche prestigieux de l’Île-de-France (Ecole des Ponts et Chaussées (LEESU), Muséum National d’Histoire Naturelle et le laboratoire BioEMCo - Normale Sup’, AgroParisTech, INRA). En s’appuyant sur une équipe interdisciplinaire et une approche qui prend en compte à la fois l’échelle régionale et l’échelle locale (des études de cas dans une perspective comparative entre trois lacs de la région parisienne : le lac de Créteil, le lac de Saint-Quentin en Yvelines et le lac d’Enghien les Bains), le projet PULSE se donne comme objectifs de contribuer à la construction d’une méthodologie pour l’évaluation de la qualité de ces écosystèmes d’eau douce, la construction de scénarios pour l’avenir, et de proposer des stratégies d’adaptation efficaces des services écosystémiques rendus par les plans d’eau urbains et périurbains.
Le projet PULSE permet en effet d’examiner les modalités d’une meilleure intégration des résultats de la recherche sur l’environnement avec les pratiques de gestion, donc du développement d’une ingénierie écologique en prise avec les modalités et les contraintes des logiques d’aménagements. Il s’agit de comprendre l’intégration de ces lacs avec l’évolution urbaine, face aux nouveaux défis environnementaux et aux attentes sociales, du point de vue de la gestion, des usages, des fonctions que ces lacs suscitent dans chacun des cas. Une mise en perspective de l’évolution possible de ces lacs, en fonction des modèles de gestion imaginés, des menaces identifiées, des projets d’aménagement en cours, est également envisagée.