Il s’agit dans ce projet d’offrir des parcours de redécouverte du territoire et du patrimoine hydro-(morpho)logique en ville à un public le plus large possible. Cette redécouverte repose sur une analyse participative des potentialités de l’espace urbain à inclure l’eau.
Les informations produites dans le cadre du projet, structurées autour de besoins clefs tels que la résilience urbaine face aux inondations et aux pollutions ou encore la régulation du climat urbain, alimenteront une série de débats sur l’eau en ville. Ces débats constitueront un espace privilégié d’échanges entre les citoyens, les professionnels de la ville et de l’aménagement et les chercheurs.
Objectifs principaux
- Améliorer la conception de la ville future au travers de la compréhension pluridisciplinaire des "objets structurants eau" ( )
- Comprendre les effets d’échelle et la territorialité de ces objets à l’aide d’un indicateur d’hydromorphie urbaine ( )
Objectifs secondaires
- Stimuler l’appropriation des nouvelles connaissances relatives à la gestion des eaux urbaines par la société civile à l’aide d’une approche innovante.
- Enrichir l’enseignement universitaire avec une approche sociétale des problématiques de l’environnement urbain
Le LEESU
Un des centres d’intérêts majeurs du LEESU (Laboratoire Eau Environnement et Systèmes Urbains) est l’hydrologie urbaine. A ce titre il travaille en étroite collaboration avec les collectivités locales (syndicats d’assainissements, conseils généraux, …) dans le développement et à la réalisation de projets de recherche ayant rapport à l’eau et la ville. Il agit avec le souci constant d’une recherche utilisable pour la décision. A l’heure où la participation du public prend une importance de plus en plus grande, le LEESU s’interroge sur la gestion de l’eau en ville et l’appropriation des connaissances par les praticiens, les citoyens et les élus. Ce projet est l’occasion de tester de nouveau dispositif de collecte et de restitution des données ainsi que de renforcer sa capacité de formation pluridisciplinaire.
L’Association 4D
Ce siècle sera essentiellement urbain, car la ville est le creuset de la création d’activités et de liens sociaux et culturels. La structuration de la ville a pu se faire avec une mise à disposition de ressources considérables. Mais cette croissance de l’utilisation des ressources a été elle aussi très inégale. Parallèlement, la consommation croissante de ressources rares rencontre d’autres limites. Le verdict est simple : un territoire aux ressources physiquement, inévitablement limitées, ne peut pas supporter une croissance exponentielle des prélèvements de ressources avec un accès équitable pour tous et que ce soit durable dans le temps. Si l’eau est en soi une ressource renouvelable, des contraintes vont provenir de la dégradation de la qualité de la ressource du fait de pollutions de fond croissantes. L’accès à l’eau, son usage, sa préservation… amène à d’autres modes de faire, de penser, à des changements de comportements comme d’organisation. Pour 4D la durabilité des organisations de vie ne se fera que si la durabilité environnementale est assurée. Une autre approche vis-à-vis de l’eau, besoin essentiel, est ainsi nécessaire. Faire adhérer les citoyens aux changements, à travers des débats, leur donner les moyens de s’exprimer sur un besoin vital et quotidien et faire se rencontrer des expertises notamment citoyennes est un enjeu important pour 4D.
L’association H2o
L’Association H2o est au carrefour de la science et de la société avec comme objectifs principaux la vulgarisation et la valorisation de la recherche dans le domaine de l’eau. La fréquentation de son site Internet témoigne d’un besoin croissant de la société civile. Une participation à un tel projet renforce ses liens avec le monde de la recherche et permets d’autre part de prendre part à la construction des savoirs.
Coordination : Martin Seidl