La modernisation du système d’assainissement francilien, engagée ces dernières décennies sous l’impulsion de la réglementation européenne, a permis une amélioration significative de la qualité des eaux de surface et un retour d’une diversité biologique.
S’inscrivant dans cette dynamique de restauration de la qualité des eaux de surface, les acteurs franciliens en charge de l’assainissement, se sont engagés collectivement pour améliorer la qualité sanitaire des rivières, et ainsi permettre la baignade en Seine et en Marne à l’horizon des jeux Olympiques de Paris en 2024.
L’accroissement des performances des filières de traitement des eaux usées en station d’épuration, vis-à-vis des germes bactériens, fait partie des leviers identifiés pour atteindre cet objectif. Dans ce contexte, l’utilisation de l’acide performique pour désinfecter les rejets des usines d’épuration s’est positionnée comme une alternative intéressante aux méthodes conventionnelles, telle que la désinfection par irradiation ou l’oxydation chimique par ozonation.
Un projet d’envergure de 3 ans, impliquant plus de 20 chercheurs, et intégrant la réalisation d’essais industriels, a été engagé dans le cadre de la programmation innEAUvation, pour évaluer la performance de cette technologie et d’en vérifier l’innocuité environnementale dans le cadre de son application sur les usines du SIAAP.
Cet ouvrage, disponible en accès ouvert (IWA Publising) et téléchargeable ci-dessous, synthétise les résultats de ce projet. Plusieurs chercheurs du Leesu ont été impliqués dans sa rédaction : Angélique Goffin, Julien Le Roux, Maolida Nihemaiti, Nina Huynh et Gilles Varrault. Ils ont plus particulièrement contribué à deux chapitres de la section 1 (Effectiveness of Chemical Disinfection at the Laboratory Scale) :
- Chapter 3 : Impact of PFA on organic matter and post-injection consequences
- Chapter 4 : The fate of micropollutants and byproduct formation during the disinfection of WWTP discharge by PFA