- Recrutements
- Contacts
- Annuaires
- Choix du langage :
Dernières publications
948.
- titre
- Do suspended particles matter for wastewater-based epidemiology?
- auteur
- Gauthier Bernier-Turpin, Régis Moilleron, Chloé Cenik, Fabrice Alliot, Sabrina Guérin-Rechdaoui, Thomas Thiebault
- article
- , In press, 280, pp.123543. ⟨10.1016/j.watres.2025.123543⟩
- titre
- Stock and vertical distribution of microplastics and tire and road wear particles into the soils of a high-traffic roadside biofiltration swale
- auteur
- Max Beaurepaire, Tiago de Oliveira, Johnny Gasperi, Romain Tramoy, Mohamed Saad, Bruno Tassin, Rachid Dris
- article
- , 2025, 373, pp.126092. ⟨10.1016/j.envpol.2025.126092⟩
- titre
- Assessing water quality restoration measures in Lake Pampulha (Brazil) through remote sensing imagery
- auteur
- Alexandre Assunção, Talita Silva, Lino de Carvalho, Brigitte Vinçon-Leite
- article
- , 2025, ⟨10.1007/s11356-025-35914-6⟩
- titre
- How to monitor and forecast microbiological quality in bathing sites in urban water bodies? The La Villette study site (Paris)
- auteur
- Arthur Guillot - Le Goff, Natalia Angelotti de Ponte Rodrigues, Rémi Carmigniani, Brigitte Vinçon-Leite
- article
- , 2025, TSM 12/2024, pp.219-228. ⟨10.36904/tsm/202412219⟩
- titre
- Modelling evapotranspiration in urban green stormwater infrastructures: Importance of sensitivity analysis and calibration strategies with a hydrological model
- auteur
- Ahmeda Assann Ouédraogo, Emmanuel Berthier, Jérémie Sage, Marie-Christine Gromaire
- article
- , 2025, 185, pp.106319. ⟨10.1016/j.envsoft.2025.106319⟩
OCAPI sur France Inter : 16 juin 2023
publié le
L’urine humaine pour fertiliser les champs, les potagers et les jardinières - Chronique environnement de Sandy Dauphin sur France Inter : 16 juin 2023
Les "urino-fertlisants", moins coûteux et plus écolo que les engrais de synthèse suscitent de plus en plus d’intérêt.
Il y a quelques semaines à Paris, une boulangerie à la mode proposait des pâtisseries japonaises Dorayaki fabriquées avec de la farine de blé… fertilisée à l’urine.
La semaine prochaine, au festival de musique Solidays à Longchamps on faire récupérer l’urine des toilettes sèches et en faire du....biofertilisant.
Et ces pauses pipi d’un nouveau genre se multiplient. La ville de Lyon teste des urinoirs récupérateur d’urine dans la rue, le groupe Vinci sur certaines aire d’autoroute, le Futuroscope de Poitiers s’y met aussi.
Il y a aussi une école pionnière dans le Gers ou encore le cinéma d’art et d’essai de Pont-Sainte-Marie dans l’Aube qui a réussi à convaincre l’agence régionale de santé.
Alors, sur le principe on n’a rien inventé, ça se faisait dans le temps pour fertiliser les champs.
La pratique s’est perdue avec l’arrivée des engrais de synthèse.
Ce qui est nouveau c’est qu’aujourd’hui, des citoyens, des entreprises, des collectivités s’y intéressent de nouveau. Il existe même un programme de recherche de référence OCAPI à l’école des Pont ParisTech de Marne la Vallée qui étudie ces "urino- fertilisants" sous tous ses aspects, métaboliques, sanitaires ou aussi sociologiques. Comment, par exemple, lever les a priori ?

Dépendance aux importations d’engrais de synthèse
L’urine humaine est bourrée d’azote, de phosphore et du potassium. Bien plus écolo que les engrais de synthèse dont la fabrication énergivore rejette beaucoup de gaz à effet de serre. Les engrais azotés sont issus de l’industrie pétrochimique et le phosphate utilisé vient de l’extraction minière.
Sans compter que l’Europe est très dépendante des importations. Or, le conflit en Ukraine a fait exploser le prix des engrais de synthèse.
Et puis, au moment ou l’on s’inquiète de plus en plus des sécheresses, certains se posent des questions en tirant la chasse d’eau : est-ce que cela a du sens de faire pipi dans de l’eau potable qui va être acheminée vers une station d’épuration pour être nettoyée alors qu’on pourrait utiliser l’urine comme une ressource plutôt que comme déchet ?
Collecte d’urine testée à l’échelle d’un écoquartier de Paris
A Paris justement, la collecte d’urine va être testée à l’échelle de tout un quartier. c’est une première !
Le futur écoquartier de Saint-Vincent de Paul, près de Montparnasse, 600 logements...avec des toilettes d’un nouveau genre. A première vue, une cuvette en émail blanc de facture classique une chasse d’eau... mais à regarder de plus près ce modèle suisse est doté d’un système qui permet d’évacuer l’urine séparément du reste. Tous les appartement seront raccordés à une mini-usine de traitement située au pied des immeubles.
L’urine des habitants du quartier servira comme engrais pour les espaces verts.
Voir en ligne : Ecouter la chronique environnement du 16 juin 2023