Rapport d’évaluation du LEESU par l’AERES en 2013-2014
Dans le cadre de l’évaluation par l’AERES de l’Université Paris-Est Créteil (UPEC), campagne 2013-2014 / vague E 2015-2019, le LEESU a été évalué en 2013-2014. Le rapport de cette évaluation a été préparé en janvier 2014 et publié en décembre 2014.
Rapport d’évaluation du LEESU en 2014 (PDF: 1,8 Mo)
Avis global sur l’unité
Avec un effectif total de 71 personnes au 30 juin 2013 (77 au 1/01/2014, dont 16 chercheurs et enseignants chercheurs, 28 doctorants, 3 personnes conventionnées avec le CSTB et le CNAM, et 2 émérites), le LEESU occupe une position originale et pertinente dans le dispositif français de la recherche sur les milieux urbains et périurbains. Il y développe des niches scientifiques, métrologiques, méthodologiques et de modélisation de premier plan, attestées par une production scientifique et technique très satisfaisante sur la période 2008-2013 (135 publications ACL), en
hausse très significative par rapport au précédent quadriennal.
Points forts et possibilités liées au contexte
- le LEESU possède de grandes compétences reconnues et visibles aux plans national, européen et international. Son positionnement constitue une originalité forte dans le dispositif français des recherches dédiées aux milieux urbains et péri-urbains ;
- ses approches sont interdisciplinaires marquées, associant sciences de la nature et humaines (sensu lato) ;
- il y a un bon équilibre entre l’observation, la métrologie, l’expérimentation in situ ou en laboratoire et la modélisation de milieux par essence complexes ;
- le LEESU développe des recherches collaboratives avec les collectivités territoriales, les acteurs publics et les entreprises privées du monde de l’eau ;
- ce laboratoire est très bien intégré dans de nombreux réseaux scientifiques régionaux, nationaux et internationaux ;
- plusieurs projets à long terme constituent des garanties de pérennité de ses actions de recherche ;
- sa production scientifique et technique est de qualité excellente à très bonne, malgré une certaine disparité inter-axes ;
- la forte augmentation de ses activités contractuelles par rapport au quadriennal précédent, compense largement la baisse des soutiens de base récurrents ;
- le LEESU montre une implication très satisfaisante de ses chercheurs dans les activités d’enseignement à différents niveaux et de formation par et à la recherche ;
- il y a une très bonne gouvernance, incluant le suivi des doctorants et de leur devenir.
Points faibles et risques liés au contexte
Le comité d’experts relève les points suivants et se demande :
- quelle est la réelle plus-value attendue apportée par la multitude de réseaux auxquels participe le LEESU ;
- quel est le rôle du thème transversal : un axe strictement méthodologique ou un lieu de rencontre destiné à la réflexion structurante et à l’innovation métrologique permettant de relier les 4 axes ;
- quelles sont les priorités relatives à l’Axe 3 afin d’éviter de trop élargir le nombre de substances (contaminants) suivies ?
- Enfin, il y a un problème humain posé par le nombre important de CDD. Ceci risque de peser sur la nécessité de devoir trouver toujours plus de ressources contractuelles, au détriment (peut-être) de projets à caractère plus académique. Le comité d’experts a néanmoins bien noté que les directions actuelles et futures font et feront le maximum pour « CDIser » ces personnels.