Laboratoire Eau Environnement et Systèmes Urbains (Leesu)

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Small-Size Microplastics in Urban Stormwater Runoff are Efficiently Trapped in a Bioretention Cell
auteur
Kelsey Smyth, Shuyao Tan, Tim van Seters, Johnny Gasperi, Rachid Dris, Jennifer Drake, Elodie Passeport
article
, 2024, ⟨10.1021/acsestwater.4c00037⟩
titre
Comprehensive analysis of a widely pharmaceutical, furosemide, and its degradation products in aquatic systems: Occurrence, fate, and ecotoxicity
auteur
Fidji Sandré, Régis Moilleron, Christophe Morin, Laure Garrigue-Antar
article
, 2024, 348, pp.123799. ⟨10.1016/j.envpol.2024.123799⟩
titre
Assessment of two non-invasive techniques for measuring turbulent benthic fluxes in a shallow lake
auteur
Felipe Breton, Guilherme Calabro-Souza, Andreas Lorke, Philippe Dubois, Magali Jodeau, Régis Moilleron, Brigitte Vinçon-Leite, Jiří Jan, Jakub Borovec, Bruno J. Lemaire
article
, 2024, pp.124032. ⟨10.1016/j.envpol.2024.124032⟩
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Time-varying microplastic contributions of a large urban and industrial area to river sediments
auteur
E. Dhivert, J. Pruvost, T. Winiarski, Johnny Gasperi, F. Delor-Jestin, Bruno Tassin, B. Mourier
article
, 2024, 347, pp.123702. ⟨10.1016/j.envpol.2024.123702⟩
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Comparative Microplastic Analysis in Urban Waters Using μ-FTIR And Py-GC-MS: A Case Study in Amsterdam
auteur
Feride Öykü Sefiloglu, Cleo Stratmann, Marthinus Brits, Martin J.M. van Velzen, Quinn Groenewoud, A. Dick Vethaak, Rachid Dris, Johnny Gasperi, Marja Lamoree
article
, 2024, pp.124088. ⟨10.1016/j.envpol.2024.124088⟩

Tutelles

Membre de

Adèle Bressy

Chargée de recherches HDR - École des Ponts ParisTech

1. Contact

Contact  : adele.bressy(AT)enpc.fr

Faculté des sciences et technologies, MSE 307, 61 avenue du Général de Gaulle, 94010 Créteil Cedex

Tel. : + 33 (0)1 82 39 20 81

ORCHiD profile

Profil ResearchGate

2. Thèmes de recherche

  • Émission, transfert et devenir des biocides dans les eaux urbaines. Dans le cadre de différents projets (Biocid@Home, BRIQUE, BiociDust, OPUR…), j’étudie, en lien avec leurs usages, les émissions de biocides dans différentes matrices (air intérieur, poussières, eaux grises, eaux de ruissellement du bâti), leur transfert via les réseaux d’assainissement et les sols, et leur devenir dans les milieux récepteurs (nappes phréatiques et rivières).
  • Réduction à la source des micropolluants domestiques. Sur l’exemple des biocides dans le projet Biocid@Home et précédemment des produits cosmétiques dans le projet Cosmet’eau, je m’intéresse aux sources domestiques de micropolluants et aux moyens de réduire à la source leur émission.
  • Micropolluants et transition énergétique. En collaboration avec l’Ineris, l’IFPEN et le LEE, dans le cadre du projet TEPMA, nous essayons d’évaluer les risques d’émissions de micropolluants dans la transition énergétique.
  • Recherche non ciblée de micropolluants dans les eaux urbaines. L’objectif est d’utiliser la spectrométrie de masse haute résolution pour mieux caractériser les eaux urbaines en termes de pollution émergente et d’éventuels produits de dégradation.

3. Recherches en cours

Dans le cadre du programme de divers projets de recherche (ANR JCJC Biocid@Home, OPUR, BiociDust, BRIQUE) et de la thèse de Claudia Paijens puis de Pierre Martinache, nos questions de recherche concernent l’estimation des émissions de biocides par l’habitat urbain, l’évaluation des risques sanitaires et environnementaux liés à ces émissions, et la comparaison des solutions possibles pour réduire ces risques. Nous étudions les solutions à la source, c’est-à-dire les traitements décentralisés (phytoépuration des eaux grises et infiltration du ruissellement) et la réduction des émissions par des changements de pratiques (consommation, entretien...). Ces solutions seront comparées, de façon théorique, aux solutions globales : la réglementation pour l’interdiction ou la substitution de substances, et les traitements centralisés dans les stations d’épuration.

Dans ce contexte, les objectifs du projet sont les suivants :

  • (i) Caractériser les utilisations de biocides dans l’habitat ;
  • (ii) Quantifier les émissions à l’échelle des bâtiments dans l’air intérieur, les poussières, les eaux grises et le ruissellement,
  • (iii) Évaluer les risques sanitaires et environnementaux liés à ces émissions ;
  • (iv) Estimer les flux, transferts et processus de transformation à l’échelle urbaine ; et
  • (v) Comparer l’efficacité de solutions pour réduire l’exposition (traitement amont / aval, réglementation, substitution, sensibilisation. . .).

Après avoir identifié et priorisé les familles de biocides contenus dans les matériaux de construction et les produits du quotidien, nous avons développé une méthode analytique par UPLC-MS/MS multi-substances pour différentes matrices et avons réalisé une étude des flux de biocides dans la Seine et dans les rejets urbains. Nous sommes en train de mener des campagnes d’échantillonnage à l’intérieur de la maison (eaux grises, air intérieur, poussière) et dans le ruissellement du bâti. En parallèle nous réalisons une étude sociologique sur les pratiques et la perception des risques.

Recherches antérieures

Dans le cadre du programme de recherche Cosmet’eau que je porte et qui est financé par l’Agence Française pour la biodiversité et l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, j’étudie les changements de pratiques dans les cosmétiques : des lanceurs d’alerte aux impacts sur le milieu récepteur. Dans le projet, chimistes, écotoxicologues, géographes, hydrologues et sociologues travaillent ensemble à évaluer l’impact de ces substances sur l’environnement, étudier les acteurs potentiels de l’alerte et proposer aux collectivités des outils pour lutter contre leur présence dans le milieu récepteur (Bressy et al. 2016).

J’ai participé au développement des membranes polymériques comme échantillonneurs passifs pour la surveillance des milieux aquatiques dans la suite du travail de Catherine Lorgeoux (Lorgeoux, 2008). Ces outils sont accumulateurs dans le temps, intégrant les pics de pollution, et permettent de pré-concentrer in situ les contaminants présents à l’état de traces, abaissant les limites de quantification. L’objectif est d’élargir la gamme d’utilisation de cet outil en termes de substances suivies et de milieux étudiés (rivières, lacs, réseaux, stations d’épuration etc.), et de les utiliser pour comprendre la dynamique des micropolluants dans la colonne d’eau.

Au sein du projet ANR Pulse (Lacs périurbains, société et environnement, 2011-2014) qui visait à évaluer les différentes pressions anthropiques qui modifient le statut écologique et sanitaire des lacs d’Île-de-France, j’ai étudié la contamination en micropolluants organiques (HAP, PCB et PBDE). À l’échelle régionale, la contamination en HAP des lacs d’Île-de-France a été cartographiée lors de 3 campagnes estivales sur 50 lacs et comparée avec d’autres paramètres physiques, chimiques et biologiques. À l’échelle locale, les HAP, PCB et PBDE ont été mesurés mensuellement dans le lac de Créteil i) de façon ponctuelle et ii) suivis par échantillonneurs passifs.

En collaboration avec Gilles Varrault et dans le cadre de la thèse de Caroline Soares-Pereira, je me suis intéressée aux interactions entre la matière organique d’origine urbaine et les micropolluants organiques dans le cadre des projets OPUR et Piren-Seine.

Dans le cadre de la thèse de Sifax Zedek que j’ai encadré avec Régis Moilleron, nous avons étudié la Dynamique de polluants émergents (parabènes, triclosan et triclocarban) dans le continuum eaux grises - milieu récepteur.

4. Enseignement actuel

5. Responsabilité collective

  • Membre élue du conseil de laboratoire du Leesu
  • Membre nommée du conseil scientifique du Leesu
  • Membre du comité de la recherche de l’ASTEE et co-organisatrice de ses webcafés
  • Ancienne membre de la commission d’évaluation des chercheurs du MTES

Production depuis 2008 sur HAL-ENPC, classée par type