Articles scientifiques
Minier, Paul, Esculier, Fabien, Tassin, Bruno, Chatzis, Konstantinos, 2023. Can sewerage be considered safe management of human feces ? City and Environment Interactions (Vol. 19, p. 100107).
Thèses
Minier, Paul, 2023. Assainir la ville sans contaminer l’environnement : tout-à-l’égout et séparation à la source face au risque sanitaire lié aux matières fécales. Thèse de doctorat de l’Université Paris-Est. (Annexe : analyse de risque)
Notes de synthèse
Goulas A. et al, AGROCAPI, 2020. Principaux enjeux liés à la présence de micropolluants organiques dans les urino-fertilisants (résidus pharmaceutiques, hormonaux et de soins personnels).
Publications pour le grand public
Minier, P., Tassin, B., Esculier, F. 2024. Derrière la contamination des eaux de la Seine, un problème global de gestion des matières fécales. The Conversation.
Interventions publiques
Minier, Paul, 2022. La gestion des excréments humains par le paradigme de la toilette à chasse d’eau et du tout à l’égout est-il bénéfique pour la santé publique ? Journées doctorales en Hydrologie Urbaine, Lyon.
Résumé : Dans les années 1930, afin de garantir la salubrité effective d’une méthode d’assainissement urbain reposant sur le tout-à-l’égout, le Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France (CSHPF) écrit : « il faut détruire les eaux usées ». Quatre-vingt-dix ans plus tard, cette doctrine n’a pas été appliquée : la gestion des matières fécales par le tout-à-l’égout conduit toujours aux rejets d’eaux contaminées par les pathogènes fécaux dans les eaux de surface. Chaque année en France, on estime qu’environ 21 millions de personnes souffrent de gastro- entérites associées à des pathogènes entériques. Or c’est au niveau de la toilette et de l’hygiène des mains qu’a lieu la majeure partie de ces transmissions. La contamination des rivières par les pathogènes entériques humains a peu d’effet sur la santé publique du fait de nos adaptations à ces rejets. Mais ce paradigme est très fragile. Le changement climatique, le développement rapide de maladies infectieuses émergentes nous obligent à réfléchir au développement d’une gestion plus saine des matières fécales humaines.