Calendrier : Septembre 2024 – septembre 2027
Financement : France AgriMer
Partenaires financés du projet :
Trois chambres d’agriculture : Ile-de-France, Pays-de-la-Loire et Rhône
Collectifs d’agriculteurs : Association Pôle Végétal Loire Maine (APVLM), Association Terre et Cité (collectif non formalisé)
Acteurs de la recherche : INRAE – UMR EcoSys, Ecole nationale des ponts et chaussées (ENPC)
Expert technique : Bureau Horticole Régional (BHR)
Présentation :
Le projet « Promouvoir L’Usage et la Valorisation en Agriculture de l’Urine Humaine – PLUVALUH » vise à contribuer à l’émergence et à la structuration des filières de valorisation des urines humaines pour la fertilisation agricole sur trois territoires démonstrateurs : le plateau de Saclay, le bassin Lyonnais et le territoire d’Angers Loire Métropole. L’objectif est, sur la base de ces retours d’expériences, de faciliter la prise de décision pour des réplications sur d’autres territoires et le passage à grande échelle.
Pour cela, le projet s’attache à assurer la faisabilité des filières avec une approche systémique intégrant les aspects (i) agronomiques en menant des essais pour accompagner les agriculteurs dans ce changement de pratique et garantir l’absence de risques liés à la présence de micropolluants, (ii) logistique en étudiant les possibilités techniques pour les phases de stockage et d’épandage afin de guider le choix des parties prenantes en fonction du matériel disponible localement, et (iii) économique avec une analyse des modèles envisageables en fonction des choix techniques.
La seconde activité phare du projet est de structurer les dynamiques d’acteurs et assurer la mobilisation autour des filières en prenant en compte les spécificités de chaque territoire. Pour cela, une coordination des parties prenantes est réalisée pour assurer le bon fonctionnement des filières. L’animation de ce tissu d’acteurs de l’assainissement, l’aménagement, des institutions, de la gestion de l’eau, du monde agricole et de la recherche, est réalisé par l’organisation de réunions d’information, de temps d’échange et de concertation. Il permet également d’assurer une sensibilisation du grand public pour favoriser son adhésion à cette nouvelle pratique pour la pérennité de la filière. Sont ici concernés les consommateurs des produits urinofertilisés, les riverains des exploitations, les usagers des dispositifs de séparation à la source et de manière globale les habitants et usagers des territoires concernés. Pour cela, le développement d’outils pédagogiques accessibles à tous doit permettre le partage d’information et la médiation, tout en suscitant une prise de conscience plus large sur la nécessité de repenser notre approche vis-à-vis des ressources et des déchets.