• Infocapi n°18 : Fleurir les prés

EDITO
Fleurir les prés. Pour nos vœux de la nouvelle année 2025, nous proposons de paraphraser Victor Hugo et le désormais célèbre passage des Misérables où il fait l’éloge du retour au sol de l’engrais humain (La terre appauvrie par la mer).
Nous vous souhaitons ainsi, grâce bien sûr au retour au sol de l’engrais humain : de la prairie en fleur, de l’herbe verte, du serpolet et du thym et de la sauge, du gibier, du bétail, du mugissement satisfait des grands bœufs le soir, du foin parfumé, du blé doré, du pain sur votre table, du sang chaud dans vos veines, de la santé, de la joie, de la vie !
Photographie réalisée dans le cadre d’un travail artistique sur l’Or fumier. Crédit : Anaïs Tondeur
En cette nouvelle année, deux projets ambitieux débutent sur les filières de valorisation agricole de l’urine humaine : FreezePee, coordonné par le LEESU, refait le point, dans la suite d’Agrocapi, sur les nouveaux urinofertilisants récemment développés, avec une attention particulière pour la concentration par congélation. Le projet Pluvaluh, auquel nous contribuons également, se focalise sur les expérimentations territoriales. Une recherche-action en partenariat avec la ville de Paris a également commencé en lien avec le projet pilote du quartier Saint-Vincent de Paul.
Du côté de l’équipe, nous avons le plaisir d’annoncer le recrutement de Tanguy Fardet, responsable du projet CAFE et post-doctorant au LEESU dans le cadre d’OCAPI, comme chargé de recherche à l’INRAE. Il rejoint l’équipe de TBI, avec laquelle nous travaillons de longue date, pour poursuivre ses travaux en modélisation des systèmes complexes. Nous accueillons par ailleurs un nouveau membre dans l’équipe Corentin Eschenbrenner, spécialiste de chimie des matériaux, post-doctorant et responsable du projet FreezePee. Nous diffusons également une offre de post-doctorat en sciences sociales dans le cadre du projet P2Green, sur le thème des conditions d’exploitation des équipements de séparation à la source à l’échelle du bâtiment.
Enfin, excellente nouvelle, la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique se positionne pour étudier les conditions qui permettraient explicitement d’utiliser en bio des fertilisants issus des excrétats humains séparés à la source du point de vue réglementaire, avec une attention sur les conditions pratiques (enjeux agronomiques, environnementaux, sanitaires, etc.).
Bonne année 2025, couronnée en septembre par le séminaire des 10 ans d’OCAPI !
Fabien Esculier, Marine Legrand et Claire Benveniste
Actualité publiée le 31/01/2025

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