Le 15 janvier dernier, l’Ecole des Ponts ParisTech a eu le plaisir d’accueillir la soutenance de la thèse d’Emmanuel Adler, intitulée « Gérer les déjections humaines, un défi urbain. Le cas de la ville de Lyon, fin XVIIIe – début XXe s. » Cette recherche a été inspirée par l’exercice d’une longue activité technique dans le domaine de l’épuration des eaux usées domestiques. En prenant exemple sur la ville de Lyon, elle apporte un double éclairage, à la fois technique et historique, sur le volet excrémentiel de l’assainissement : depuis les premiers équipements et objets en contact direct avec les matières solides et liquides, les conduites et fosses occupées plus ou moins longtemps, jusqu’aux opérations de vidange et transformation pour conclure sur la victoire du tout-à-l’égout. La période retenue (fin du XVIIIe – début du XXe s.) a été choisie car elle correspond à une radicale transformation des activités de vidange, amenant à une structuration en réseau des systèmes urbains de gestion des déjections. Après une analyse des enjeux techniques puis des aspects liés à la santé publique, la thèse aborde les aspects juridiques et en partie financiers attachés à la gestion des matières. Elle s’achève, dans une optique plus agronomique, sur la question du retour au sol des matières organiques.
1 réflexion sur “# Gérer les déjections humaines, un défi urbain. Approche historique à Lyon.”
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pour ceux qui sont intéressés, une vidéo de la soutenance est dispo sur https://www.youtube.com/watch?v=1HRhW9M10uk